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venons de dire. Je savais que vous vous justifieriez ; sans cela, je n’eusse pas consenti…

Charles. — Comment, sir Peter ! Où est-il ?

Joseph. — Pas si haut… (Indiquant le cabinet.) Là !

Charles. — Oh ! par le ciel, il faut qu’il se montre. Sir Peter, sortez ! (Il se dirige vers le cabinet.)

Joseph, l’arrêtant. — Non, non…

Charles. — Entendez-vous, sir Peter, avancez à l’ordre !… (Il passe outre et ramène sir Peter.) Comment ! mon vieux tuteur !… Quoi ! jouer ainsi à l’inquisiteur, pour recueillir des témoignages en cachette ! Oh ! fi, fi !

Sir Peter. — Donnez-moi la main, Charles… Je crois que je vous ai soupçonné injustement ; mais il ne faut pas en vouloir à Joseph… la ruse est de moi.

Charles. — En vérité !

Sir Peter. — Mais je vous fais amende honorable. Je vous promets que je n’ai plus du tout de vous aussi mauvaise opinion qu’avant : ce que j’ai entendu m’a causé une vive satisfaction.

Charles. — Parbleu, alors, c’est heureux que vous n’en ayez pas entendu davantage… (Bas à Joseph.) N’est-ce pas, Joseph ?

Sir Peter. — Ah ! vous vouliez lui rendre la pareille.

Charles. — Oui, oui, c’était une plaisanterie.

Sir Peter. — Oui, oui, Je connais trop bien son honnêteté.

Charles. — Mais, vous auriez pu dans cette