drier de l’Amour n’en demande pas tant… À Maria !
Tous, buvant. — À Maria !
Charles. — Mais à présent, sir Harry, prenez garde, vous voilà mis en demeure de nous présenter une beauté superlative.
Careless. — Non, ne cherchez pas, sir Harry : nous soutiendrons votre toast, quand bien même votre maîtresse serait borgne, et vous savez que vous avez une chanson qui vous excuse.
Sir Harry. — Parbleu, certainement ! et je vais lui servir la chanson au lieu de la dame.
À la vierge timide de quinze ans,
Puis à la veuve de cinquante !
À la ménagère aux calculs prudents,
À L’hétaïre extravagante !
Chœur.
Soit ! à leur santé !
Buvons à la femme !
Si quelqu’une blâme
Cette liberté.
Notre excuse est, sur mon âme,
Dans le vin et la gaîté.
À L’enchanteresse aux riches fossettes,
À la fille sans charme aucun !
Aux deux beaux yeux bleus de maintes fillettes,
À la nymphe qui n’en a qu’un !
Chœur.
Soit ! à leur santé ! etc.
À la jeune fille aux doux seins de neige,
À la brune comme du jais !
À l’épouse que le chagrin assiége,
À la demoiselle aux jeux gais !