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la plus honorable, il se retira avec sa fille dans la ville de Lucerne, où il vécut inconnu et malheureux. Mon père aimait Beaufort de l’amitié la plus vraie ; et il fut profondément affligé d’une retraite à laquelle des circonstances malheureuses avaient donné lieu, et qui le privait d’une société qui lui était chère. Il résolut d’aller le chercher et de l’engager à recommencer le commerce, en profitant de son crédit et de son assistance.

Beaufort avait pris toutes les mesures pour se cacher, et ce ne fut que dix mois après que mon père découvrit sa demeure. Charmé de cette découverte, il se rend à sa maison, qui était située dans une petite rue près le Reuss ; mais lors-