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plus eu de bonheur pour moi, si j’avais été trompée dans ma confiance en elle. Dans le moment où je la croyais coupable, j’éprouvais une angoisse que je n’aurais pu supporter long-temps, Maintenant mon cœur est soulagé. L’innocente souffre ; mais celle que je croyais aimable et bonne n’a pas trahi la confiance que j’avais en elle ; et je suis consolée »

Aimable cousine ! telles étaient vos pensées, douces comme vos yeux et votre voix. Mais moi j’étais un malheureux dont la douleur, en ce moment, était au-dessus de toute imagination.


FIN DU TOME PREMIER.