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nous n’avons vu de votre écriture, puisque vous avez été obligé, pendant tout ce temps-là, de dicter vos lettres à Henry. Il faut, Victor, que vous ayez été bien malade. Nous en sommes presqu’aussi malheureux, que nous l’étions après la mort de votre excellente mère. Mon oncle s’était persuadé que vous étiez très-dangereusement malade : nous l’avons empêché, mais non sans peine, d’entreprendre le voyage d’Ingolstadt. Clerval écrit toujours que vous allez mieux ; j’espère vivement que vous nous confirmerez bientôt cette nouvelle par une lettre écrite de votre propre main ; car, vraiment, Victor, nous sommes tous très-affligés de votre état. Qu’un mot de vous nous