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bonne santé, et très-heureux, mais un peu fâchés de ne recevoir que si rarement de tes nouvelles. Cela me fait penser que j’ai à t’adresser des reproches de leur part. Mais, mon cher Frankenstein, continua-t-il, en s’arrêtant court, et en me regardant en face, je n’avais pas encore remarqué ta mauvaise mine, si maigre et si pâle ; tu as l’air d’avoir veillé pendant plusieurs nuits. »

— « Tu as deviné juste ; j’ai été dernièrement si plongé dans un travail, que je ne me suis pas donné assez de repos, comme tu vois. Mais j’espère bien sincèrement que je suis maintenant au terme de toutes ces occupations, et que j’en suis enfin délivré ».