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APPENDICE


NOTE DE L’AVERTISSEMENT


Pour quelques parties de l’œuvre de Shelley, le chemin nous était frayé par d’excellents essais de traduction, tels que ceux de Mme Tola Dorian pour les Cenci et l’Hellas, de M. Sarrazin pour l’Alastor, de F. V. Hugo pour quelques fragments de la Reine Mab, de M. Maurice Boucher pour un assez grand nombre de poésies détachées. Tout en cherchant à lutter avec ces traductions de fidélité et d’exactitude, nous n’avons pas affecté de nous en écarter là où il nous semblait qu’il n’était pas possible de faire autrement, ni d’éviter des rencontres matériellement commandées par les exigences d’une traduction à peu près littérale, la seule qui puisse avoir quelque mérite, quand il s’agit d’un poète aussi hardi, aussi original, aussi subtil que Shelley.



II


Nous donnons ici la traduction des principales variantes introduites par Shelley dans le poème qu’il a tiré de la reine mab, intitulé : le démon du monde.

Page 13 : Le Squelette au sceptre de fer, qui règne sur les sépulcres infects, a-t-il pu, aux chiens de l’enfer couchés sous son trône, jeter une si belle proie ?

Ibid : Ou bien est-ce que les Sommeils aux ailes de duvet ont charmé leur nourrice Silence près de ses paupières pour veiller sur leur repos ? Iront-ils, quand le rayon du matin coulera à travers ces deux sources de lumière,