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ACTE II, SCÈNE III. 35

SCÈNE IL

■ Un appartement dans le palais.

« E’ntrent LE DUC FRÉDÉRIC, Seigneurs et suivants.

ij ILE DUC FRÉDÉRIC — Est-il possible que personne ne les ait vues ? Cela ne peut être ; quelques scélérats de ma côun* sont de complicité et de connivence en cette affaire.

IPREMIER SEIGNEUR. — Je ne peux découvrir personne qui l’ait vue. Les dames qui font le service de sa chambre l’ont vue se mettre au lit, et ce matin, dès les premières heinres, elles ont trouvé le ht appauvri du trésor de leur maîtresse.

SECOND SEIGNEUR. — Monseigneur, ce pouilleux de bouffon qui faisait rire si souvent Votre Grâce, manque égadement. Hespéria, la dame de compagnie de la princesse, confesse qu’elle a entendu secrètement votre fille et sa cousine décerner de grandes louanges aux grâces et aux qualités du lutteur qui a récemment échiné le musculeux Charles, et elle croit qu’en quekme lieu que soient les fugitives, ce jeune homme est assurément en leur compagnie.

LE DUC FRÉDÉRIC — Envoyez chez son frère ; amenez ici ce galant : s’il est absent, faites-moi venir son frère, je le lui ferai trouver. Qu’on exécute mes ordres sur-lechamp, et qu’on ne mette aucune espèce d’interruption dans les investigations et les recherches, pour ramener ces sottes fugitives. (Ilssortent.)

SCÈNE ni.

Devant la maison d’Olrner.

ORLANDO et ADAM entrent en se rencontrant.

ORLANDO. — Qui va là ?

ADAM. — Quoi ! mon jeune maître ? 0 mon aimable