— Rengainez votre épée. Si ce jeune gentilhomme — vous a offensé, je prends la faute sur moi. — Si c’est vous qui l’offensez, c’est moi qui vous défie.
— Vous, monsieur ! Et qui êtes-vous ?
— Quelqu’un, monsieur, qui par amour pour lui ferait plus d’actions d’audace — qu’il ne s’est vanté d’en faire, vous présent. —
Oui-dà, si vous vous chargez des querelles d’autrui, je suis votre homme.
Ah ! bon sire Tobie, arrêtez ; voici les officiers de justice.
Je serai à vous tout à l’heure.
Je vous en prie, monsieur, rengainez votre épée, s’il vous plaît.
Morbleu, je le veux bien, monsieur. Et, quant à ce que je vous ai promis, je tiendrai parole : il vous portera aisément, et il a la bouche fine.
Voici l’homme ! Fais ton devoir.
— Antonio, je t’arrête à la requête — du comte Orsino.
Vous vous méprenez, monsieur.