votre main, votre cœur, — votre cerveau, toutes les forces de votre être — doivent, en raison, non de vos obligations de sujet, — mais d’une affection toute spéciale, m’être dévoués — à moi, votre ami, plus qu’à tout autre.
Je déclare — que j’ai toujours travaillé pour le bien de Votre Altesse — plus que pour le mien. Tel je suis, tel j’ai été, tel je serai toujours. — Quand tous les hommes rompraient leur engagement envers vous, — et l’arracheraient de leur âme ; quand les périls — m’environneraient, aussi épais que la pensée peut se les figurer, et — m’apparaîtraient sous les plus horribles formes, — mon dévouement, tel qu’un roc au milieu des flots grondants, — briserait le cours de ce torrent furieux, — et resterait à vous inébranlable.
C’est parler noblement. — Soyez témoins, milords, de la loyauté de son cœur, — car il l’a ouvert devant vous.
Lisez ceci ; — et, ensuite, ceci ; et puis allez déjeuner avec — tout votre appétit.
Que signifie ceci ? — Quelle est cette soudaine colère ? Comment me la suis-je attirée ? — Il m’a quitté le sourcil froncé, comme si ma ruine — jaillissait de ses yeux. Ainsi le lion furieux — regarde l’audacieux chasseur qui l’a blessé, — puis l’anéantit. Il faut que je lise ce papier ; — c’est, je le crains, le sujet de sa colère… C’est cela ! — Ce papier m’a perdu. C’est l’état — de tout ce monde de richesses que j’ai amoncelé — pour mes vues particulières, spécialement pour obtenir la papauté, — et payer mes amis dans Rome. Ô négligence — digne de faire tomber un fou !