— Si vous voulez maintenant unir vos doléances — et les présenter avec insistance, le cardinal — n’y pourra pas résister. Si vous laissez échapper — l’occasion qui s’offre, je promets — que vous subirez de nouvelles disgrâces, — outre celles que vous endurez déjà.
Je suis heureux — de la plus légère occasion qui me rappelle — que le duc, mon beau-père, — doit être vengé de lui.
Quel est le pair — qui n’ait pas été en butte à ses outrages, ou tout au moins — à ses dédaigneuses hauteurs ? A-t-il jamais respecté — aucune dignité — en dehors de la sienne ?
Milord, vous en parlez à votre aise. — Je sais ce qu’il a mérité de vous et de moi ; — mais l’occasion a beau se présenter à nous, que pouvons-nous — faire contre lui ? Je me le demande avec inquiétude. Si vous ne pouvez — lui fermer tout accès auprès du roi, ne tentez — rien contre lui ; car il a le don d’ensorceler — le roi avec sa parole.
Oh ! ne craignez rien ; — ce charme-là est rompu ; le roi a découvert — contre lui quelque chose qui pour toujours gâte — le miel de son langage. Non ! Il est enfoncé — dans la disgrâce, à ne pouvoir s’en relever.