— De la patience, cher comte de Westmoreland.
— La patience est bonne pour les poltrons tels que lui : — il n’oserait pas s’asseoir là, si votre père vivait. — Mon gracieux lord, permettez qu’ici même, dans le parlement, — nous attaquions la famille d’York.
— Bien parlé, cousin ; attaquons !
— Eh ! ne savez-vous pas que la Cité est en leur faveur, — et qu’ils ont des masses de soldats à leurs ordres ?
— Mais, quand le duc sera tué, ils s’enfuiront vite.
— Loin du cœur de Henry la pensée — de faire un charnier du parlement ! — Cousin d’Exeter, les regards et les paroles sévères, le menaces — sont les seules armes que Henry veuille employer.
— Factieux duc d’York, descends de mon trône, — et tombe à mes pieds pour implorer grâce et merci : — je suis ton souverain.
Je suis le tien.
— Par pudeur, descends ; c’est lui qui t’a fait duc d’York.
— Ce duché était mon patrimoine, comme le comté de March.
— Ton père fut traître à la couronne.