travers les forces de la France, — et accomplir l’œuvre — pour laquelle nous les avons réunies en ligne ?
— Sans doute, milord, si chaque homme fait de son mieux.
— Nous ne doutons pas de cela, étant bien convaincus — que nous n’entraînons pas avec nous un cœur — qui ne soit en parfait accord avec le nôtre, — et que nous n’en laissons pas derrière nous un seul qui ne nous souhaite — succès et victoire.
— Jamais monarque ne fut plus redouté et aimé — que ne l’est Votre Majesté. Il n’y a pas, je pense, un seul sujet — qui vive à contre-cœur et mal à l’aise — sous l’ombre douce de votre gouvernement.
— Ceux même qui étaient les ennemis de votre père — ont noyé leur fiel dans le miel, et vous servent — d’un cœur plein de dévouement et de zèle.
— Nous avons là un puissant motif de gratitude ; — et notre bras oubliera son office, — avant que nous oubliions de récompenser le mérite et les services, — dans la mesure de leur importance et de leur dignité.
— Ainsi le zèle poursuivra son œuvre avec des muscles d’acier ; — et l’activité se retrempera dans l’espoir — de rendre à Votre Grâce de continuels services.
— Nous n’attendons pas moins… Mon oncle d’Exeter, — faites élargir l’homme arrêté hier — pour outrages à notre personne. Nous croyons — que c’est l’excès du