du feutre un escadron de chevaux ; j’en veux faire l’essai ; — et puis je surprendrai ces gendres, — et alors tue, tue, tue, tue, tue, tue ! (71)
— Oh ! le voici ; mettez la main sur lui… Seigneur, — votre très-chère fille…
— Personne à la rescousse ! Quoi ! prisonnier ! Je suis donc toujours — le misérable bouffon de la fortune… Traitez-moi bien ; — je vous payerai rançon. Procurez-moi des chirurgiens, — je suis blessé à la cervelle.
Vous aurez ce que vous voudrez.
— Pas de seconds ! on me laisse tout seul ! — Ah ! c’en serait assez pour qu’un homme, un homme de cœur, — fît de ses yeux des arrosoirs — et abattît sous ses pleurs la poussière d’automne !
Bon sire…
— Je veux mourir vaillant comme un nouveau marié… Eh ! — je veux être jovial. Allons, allons, je suis roi ! — Savez-vous cela, mes maîtres ?
— Vous êtes une majesté, et nous vous obéissons. —
Il y a encore de la vie dans cette majesté-là. Même, si vous l’attrapez, vous ne l’attraperez qu’à la course ! Vite, vite, vite, vite !