Tu verras que ton autre enfant te traitera aussi filialement : car, bien qu’elle ressemble à sa sœur comme une pomme sauvage à une pomme, pourtant je sais ce que je sais.
Eh bien, que sais-tu, mon gars ?
Que celle-là différera de goût avec celle-ci autant qu’une pomme sauvage avec une pomme sauvage… Saurais-tu dire pourquoi on a le nez au milieu de la face ?
Non.
Eh bien ! pour avoir un œil de chaque côté du nez, en sorte qu’on puisse apercevoir ce qu’on ne peut flairer.
J’ai eu tort envers elle.
Saurais-tu dire comment l’huître fait son écaille ?
Non.
Moi non plus ; mais je saurais dire pourquoi un colimaçon a une maison.
Pourquoi ?
Eh bien, pour y caser sa tête, et non pour la donner à ses filles et laisser ses cornes sans abri.
Je veux oublier ma nature… Un père si affectueux !… Mes chevaux sont-ils prêts ?