— Ma femme vient la première ; puis le moule honoré — où ce torse a pris forme, ma mère, tenant par la main — le petit-fils de sa race. Mais arrière l’affection ! — En lambeaux tous les liens et tous les priviléges de la nature ! — Que la seule vertu soit d’être inexorable !…
— À quoi bon cet humble salut ? À quoi bon ces regards de colombes — qui rendraient les dieux parjures ?… Je m’attendris… Ah ! je ne suis pas — d’une argile plus ferme que les autres… Ma mère s’incline : — comme si devant une taupinière, l’Olympe devait — s’humilier ! Et mon petit enfant — a un air si suppliant que la grande nature — crie : Ne refuse pas… Que les Volsques traînent — la charrue sur Rome et la herse sur l’Italie ! Je ne serai jamais — de ces oisons qui obéissent à l’instinct : je résisterai — comme un homme qui serait né de lui-même — et ne connaîtrait pas de parents.
Mon seigneur ! mon mari !
— Je ne vois plus des mêmes yeux dont je voyais à Rome.
— Le chagrin qui nous a tant changées — vous le fait croire.
Comme un acteur stupide, voilà — que j’ai oublié mon rôle, et je reste court, — à ma grande confusion.
Ô le plus pur de ma chair, — pardonne à ma rigueur,