— solliciter de Paul, de Jacques, du premier venu, — un inutile assentiment ? Parce que l’usage m’y oblige ! — Ah ! si nous faisions en tout ce que veut l’usage, — la poussière immuable joncherait les âges séculaires, — et l’erreur montueuse s’accumulerait si haut — que jamais la vérité ne se dégagerait !… Plutôt que de jouer cette parade, — laissons les honneurs de l’office suprême aller — à qui veut les obtenir ainsi… J’ai à demi traversé l’épreuve : — puisque j’en ai subi une moitié, soutenons-en l’autre.
— Voici venir de nouvelles voix !… — Vos voix !… Pour vos voix j’ai combattu ; pour vos voix j’ai veillé ; pour vos voix j’ai reçu — plus de vingt-quatre blessures ; j’ai vu — et entendu le choc de dix-huit batailles ; pour vos voix — j’ai fait maintes choses plus ou moins recommandables. Vos voix !… — Vraiment, je voudrais être consul.
Il s’est noblement conduit, et il doit réunir les voix de tous les honnêtes gens.
Qu’il soit donc consul ! Les dieux le tiennent en joie, et fassent de lui l’ami du peuple !
Amen ! Amen !… Dieu te garde, noble consul !
Les dignes voix !
— Vous avez achevé votre stage ; et les tribuns — vous décernent la voix du peuple. — Il ne vous reste plus qu’à