— Ah ! mais je fais exception pour ce soir. Vous ne prendrez pas pour arrhes — ce que nous ferons ce soir.
Non, ce serait dommage. — Je vous engagerais plutôt à revêtir — votre plus audacieux assortiment de gaieté, car nous avons — des amis qui se proposent de rire… Sur ce, au revoir ! — J’ai quelques affaires.
— Et moi, il faut que j’aille trouver Lorenzo et les autres ; mais nous vous rendrons visite à l’heure du souper.
— Je suis fâchée que tu quittes ainsi mon père ; — notre maison est un enfer, et toi, joyeux diable, — tu lui dérobais un peu de son odeur d’ennui ; — mais adieu. Voici un ducat pour toi. — Ah ! Lancelot, tout à l’heure au souper tu verras — Lorenzo, un des convives de ton nouveau maître : — donne-lui cette lettre… secrètement ! — Sur ce, adieu ! Je ne voudrais pas que mon père — me vît causer avec toi.
Adieu !… Les pleurs sont mon seul langage… Ô ravissante païenne, délicieuse juive ! Si un chrétien ne fait pas quelque coquinerie pour te posséder, je serai bien trompé. Mais, adieu ! Ces sottes larmes ont presque noyé mon viril courage. Adieu !