Votre Honneur veuille seulement frapper à la porte, — et le comte répondra lui-même.
Voici le comte qui vient.
— Quelles nouvelles, lord Bardolphe ? Chaque instant aujourd’hui — doit être le père d’un événement. — Les temps sont violents ; la discorde, comme un cheval — repu d’une nourriture trop riche, s’est follement emportée, — et renverse tout devant elle.
Noble comte, — je vous apporte des nouvelles certaines de Shrewsbury !
— Dieu veuille qu’elles soient bonnes !
Aussi bonnes que le cœur peut les souhaiter. — Le roi est blessé presque mortellement ; — dans le triomphe de milord votre fils, — le prince Henry a été tué roide ; les deux Blunt — ont péri de la main de Douglas ; le jeune prince John, — et Westmoreland, et Stafford ont fui le champ de bataille ; — le poltron sir John, le porc de Henry Montmouth, — est prisonnier de votre fils. Jamais journée — aussi disputée, aussi soutenue, aussi brillamment gagnée, — n’est venue ennoblir les temps, — depuis les succès de César.
D’où tenez-vous tout ceci ? — Est-ce que vous avez vu le champ de bataille ? Est-ce que vous venez de Shrewsbury ?
— J’ai parlé, milord, à quelqu’un qui en venait — un