Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1872, tome 10.djvu/435

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
431
SCÈNE XVI.

SCÈNE XV.
[Le champ de bataille.]
Alarme. Entrent Brutus et Messala.
brutus.

— À cheval, à cheval, Messala ! à cheval, et remets ces bulletins — aux légions de l’autre aile.

Bruyante alarme.

— Qu’elles s’élancent immédiatement, car je n’aperçois plus — qu’une molle résistance dans l’aile d’Octave, — et un choc soudain va la culbuter. — À cheval, à cheval, Messala ! qu’elles se précipitent toutes ensemble !

Ils sortent.

SCÈNE XVI.
[Une autre partie du champ de bataille.]
Alarme. Entrent Cassius et Titinius (46).
cassius.

— Oh ! regarde, Titinius, regarde, les misérables fuient ! — moi-même je suis devenu un ennemi pour les miens. — Cet enseigne que voilà tournait le dos ; — j’ai tué le lâche, et lui ai repris son drapeau.

titinius.

— Ô Cassius, Brutus a donné trop tôt le signal. — Ayant l’avantage sur Octave, — il l’a poursuivi avec trop d’ardeur ; ses soldats se sont mis à piller, — tandis que nous étions tous enveloppés par Antoine.