sein. Cependant, tenez pour certain — que c’est un parfait scélérat.
— Je ne connais personne qui soit ainsi, monseigneur.
Ni moi.
— Écoutez, je vous aime beaucoup ; je vous donnerai de l’or, — mais chassez-moi ces misérables de votre compagnie ; — pendez-les, poignardez-les, noyez-les dans les latrines, — exterminez-les par un moyen quelconque, et venez à moi : — je vous donnerai de l’or à foison.
Nommez-les, monseigneur, faites-les connaître.
— Allez, vous, d’un côté, et vous, de l’autre ; vous serez encore deux ensemble : — chacun de vous, mis à part et isolé, — n’en aura pas moins dans sa compagnie un archi-scélérat.
— Si tu ne veux pas que, là où tu es, il y ait deux scélérats, — n’approche pas de lui.
Si tu veux que, là où tu résides, — il n’y ait qu’un scélérat, eh bien, quitte-le ! — Arrière ! décampez ! vous veniez chercher de l’or ; en voilà, misérables ! — Vous avez un travail pour moi : en voilà le paiement ! Arrière !… — Vous êtes alchimistes ; faites de l’or avec ça. — Loin d’ici, chiens infâmes !
— C’est en vain que vous voudriez parler à Timon ; — il