sants, détestables ! — destructeurs courtois, loups affables, ours doucereux, — bouffons de la fortune, amis de l’assiette, mouches de la saison, — complaisants du chapeau et du genou, dévouements vaporeux, automates de la minute ! — Que les maladies innombrables de l’homme et de la bête — vous couvrent de leur lèpre !… Quoi ! tu l’en vas, toi ! — Doucement !… prends ta potion d’abord !… Toi aussi ! toi aussi !…
— Arrête, je veux te prêter de l’argent, non t’en emprunter. — Quoi ! tous en fuite ! Que désormais il n’y ait plus de fête — où un scélérat ne soit le bienvenu. — Maison, brûle ; Athènes, croule. Que désormais soient voués à la haine — de Timon l’homme et l’humanité !
Eh bien, messeigneurs ?
Comment qualifiez-vous cette fureur du seigneur Timon ?
Morbleu ! avez-vous vu ma toque ?
J’ai perdu ma robe.
Ce seigneur n’est qu’un fou que le caprice seul gouverne. L’autre jour il m’a donné un joyau, et aujourd’hui il le fait sauter de mon chapeau… Avez-vous vu mon joyau ?
Avez-vous vu ma toque ?