ressources sont à bout, ses créanciers fort rigoureux. — Il demande que vous daigniez écrire — à ceux qui l’ont enfermé ; sinon, — pour lui plus d’espoir.
Noble Ventidius ! allons, — je ne suis pas d’un acabit à abandonner — mon ami dans le besoin. Je le tiens — pour un gentilhomme fort digne d’être secouru : — il le sera. Je paierai la dette et le délivrerai.
— Il est pour toujours obligé à Votre Seigneurie.
— Recommandez-moi à lui ; je vais envoyer sa rançon ; — et, dès qu’il sera élargi, dites-lui de venir me voir. — Ce n’est pas assez de relever le faible, — il faut le soutenir ensuite… Adieu.
Toute prospérité à Votre Honneur !
— Seigneur Timon, daigne m’entendre.
Volontiers, bon père.
— Tu as un serviteur nommé Lucilius ?
Oui, après ?
— Très-noble Timon, fais venir cet homme devant toi.
— Est-il ici, ici ?… Lucilius !