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SCÈNE I.
[Le palais de Timon à Athènes.]
Entrent un Peintre et un Poète.
le poète.
— Bonjour, monsieur.
le peintre.
Je suis charmé que vous soyez bien portant.
le poète.
— Il y a longtemps que je ne vous ai vu. Comment va le monde ?
le peintre.
— Il s’use, monsieur, à mesure qu’il croît en âge.
le poète.
Oui, c’est chose bien connue. — Mais y a-t-il quelque rareté particulière, quelque étrangeté — qui ne compte encore que peu d’exemples ?… Voyez donc.
Entrent par des portes différentes, un Joaillier, un Marchand, et autres fournisseurs.
— Ô magie de la générosité ! tous ces esprits, c’est ton pouvoir — qui les a évoqués… Je connais ce marchand.
le peintre.
— Je les connais tous deux ; l’autre est un joaillier.