Adieu.
— Mon généreux seigneur, retournez-vous.
— Je réfléchirai… Revenez demain.
— Écoutez comment je veux vous corrompre. Mon bon seigneur, retournez-vous.
— Comment ! me corrompre ?
— Oui, en vous offrant des dons que vous partagerez avec le ciel.
— Ah ! vous gâtiez tout sans cela.
— En vous offrant, non de futiles sicles d’or monnayé, — non des pierres plus ou moins précieuses, — selon qu’un caprice les évalue, mais de vraies prières — qui monteront vers le ciel et y entreront — avant le soleil levant, des prières d’âmes immaculées, — des vierges vouées au jeûne dont la pensée ne s’attache — à rien de temporel.
Bien, venez me voir — demain.
Allons, c’est bien ; partons.
— Dieu protège Votre Honneur !
Ainsi soit-il ! car déjà — je suis sur cette voie de la tentation — que me barre la prière.