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SCÈNE VIII.

L’HIVER.

Quand les glaçons pendent au mur,
Et que Dick le berger souffle dans ses ongles,
Et que Tom porte des bûches au vestibule,
Et que le lait arrive gelé dans la jatte,
Quand le sang se fige et que la route est noire,
Alors, la chouette hagarde chante dans la nuit :
Touhou !
Touhouit ! Touhou ! Joyeuse note,
Tandis que la grasse Jeanne écume le pot.

Quand tout haut le vent souffle,
Et que la toux noie le sermon du curé,
Et que les oiseaux sont perchés dans la neige,
Et que le nez de Marianne est d’un rouge cru,
Quand les pommes rôties sifflent sur le feu,
Alors la chouette hagarde chante dans la nuit :
Touhou !
Touhouit ! Touhou ! Joyeuse note,
Tandis que la grasse Jeanne écume le pot.

ARMADO.

Les paroles de Mercure détonnent après les chants d’Apollon. Voilà votre chemin, et voici le nôtre.

Tous sortent.


fin de peines d’amour perdues.