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PEINES D'AMOUR PERDUES.
BOYET.
— Elle n’en a qu’un pour son usage ; le demander serait indiscret.
LONGUEVILLE.
— De qui est-elle fille, je vous prie ?
BOYET.
— De sa mère, à ce que j’ai ouï dire.
LONGUEVILLE.
— Que Dieu vous favorise en raison comme en barbe !
BOYET.
— Bon seigneur, ne vous fâchez pas : — elle est l’héritière de Fauconbridge.
LONGUEVILLE.
— Eh bien, ma colère est finie : — c’est une femme ravissante.
BOYET.
— Ce n’est pas improbable, monsieur ; il se pourrait.
Longueville sort.
BIRON, montrant Catherine à Boyet.
— Comment se nomme cette dame à la toque ?
BOYET.
— Catherine, si je devine bien.
BIRON.
— Est-elle mariée ?
BOYET.
— À son goût, monsieur, ou peu s’en faut.
BIRON.
— Soyez le bienvenu, monsieur. Adieu !
BOYET.
— À moi l’adieu, monsieur ! À vous la bienvenue.
Biron sort.
MARIA.
— Ce dernier, c’est Biron, le boute-en-train, le joyeux seigneur ; — pas un mot dans sa bouche qui ne soit une plaisanterie.