Je vais échanger quelques mots tout bas avec le général et m’informer de sa décision.
Qu’on ne me parle plus de tambours ! Foin de tous les tambours ! Simplement pour avoir l’air de rendre des services et pour en imposer à la confiance de ce jeune libertin de comte, je me suis jeté dans ce danger-là ! Mais qui aurait pu soupçonner une embuscade là où j’ai été pris ?
Il n’y a pas de remède, monsieur. Il vous faut mourir. Le général dit qu’ayant si traîtreusement révélé les secrets de votre armée et fait d’aussi odieux rapports sur des hommes du plus noble renom, vous n’êtes bon à rien d’honnête en ce monde : en conséquence vous allez mourir. Allons, bourreau, à bas sa tête ?
Ô mon Dieu ! monsieur, laissez-moi vivre ou laissez-moi voir ma mort !
Voyez-la donc et faites vos adieux à vos amis… Eh bien, regardez autour de vous. Connaissez-vous quelqu’un ici ?
Bonjour, noble capitaine !
Dieu vous bénisse, capitaine Paroles !
Dieu vous garde, noble capitaine !
Capitaine, qu’avez-vous à faire dire à monseigneur Lafeu ? Je pars pour la France.