Le duc ne le connaît que comme un pauvre officier sous mes ordres ; et l’autre jour, il m’a écrit de le renvoyer du corps. Je crois même que j’ai sa lettre dans ma poche.
Morbleu, nous allons chercher.
À parler sérieusement, je ne sais plus au juste : ou elle est là, ou elle est dans ma tente, en tête d’un dossier, avec les autres lettres du duc.
La voici. Voici un papier ; vous en donnerai-je lecture ?
Je ne sais si c’est cette lettre-là ou non.
Notre interprète va bien.
À merveille.
Diane, le comte est un sot, plein d’or…
Ce n’est pas la lettre du duc, monsieur : c’est un avertissement adressé à une honnête fille de Florence, une nommée Diana, pour qu’elle se défie des séductions d’un certain comte de Roussillon, un petit niais énervelé, mais, malgré tout, très-paillard. Je vous en prie, monsieur, remettez-moi ce papier.
Non, avec votre permission, je vais d’abord le lire.
Mon intention ici, je le proteste, était des plus honorables à l’égard de la fille ; car je connaissais le jeune