— Allons, je veux gagner ma gageure mieux encore, — en vous donnant une plus grande preuve de son obéissance — et de sa vertu récente.
— Tenez, la voici qui ramène vos rebelles épouses — prisonnières de sa féminine éloquence… — Catharina, cette toque ne vous va pas ; — à bas ce chiffon ! jetez-le sous vos pieds.
— Seigneur ! puissé-je n’avoir de chagrin — que du jour où j’aurai été réduite à une si niaise soumission !
— Fi ! comment qualifiez-vous une si folle obéissance !
— Je voudrais que la vôtre fût aussi folle. — La sagesse de votre obéissance, belle Bianca, — m’a coûté cent couronnes depuis le souper.
— Fou que vous êtes de parier sur mon obéissance !
— Catharina, je te somme de dire à ces femmes revêches — quels sont leurs devoirs envers leurs seigneurs et maris.
— Allons, allons, vous vous moquez ; nous ne voulons pas de leçon.