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SCÈNE XXXV.
TROISIÈME GARDE.
Ni aucun de nous.
Les gardes sortent.
DERCÉTAS.
— Ta mort et ta fortune font fuir tes partisans.
Ramassant l’épée d’Antoine.
— Cette épée apportée à César avec cette nouvelle — me fera bien recevoir de lui.
Entre Diomède.
DIOMÈDE.
— Où est Antoine ?
DERCÉTAS.
Là, Diomède, là.
DIOMÈDE.
Est-il vivant ?… — Veux-tu pas répondre, l’homme ?
Dercétas sort.
ANTOINE.
— Est-ce toi, Diomède ? tire ton épée et donne-moi — un coup suffisant pour me tuer.
DIOMÈDE.
Très-excellent seigneur, — ma maîtresse Cléopâtre m’a envoyé vers toi.
ANTOINE.
— Quand t’a-t-elle envoyé ?
DIOMÈDE.
À l’instant, monseigneur.
ANTOINE.
Où est-elle ?
DIOMÈDE.
— Enfermée dans son sépulcre. Elle avait une crainte prophétique — de ce qui est arrivé. Voyant — que, par une défiance à jamais injustifiable, vous la soupçonniez