Bon frère, — laissez-moi vous emmener : nos graves affaires — répugnent à tant de légèreté !… Gentils seigneurs, séparons-nous ; — vous voyez, nous avons les joues en feu : le vigoureux Énobarbus — est plus faible que le vin, et ma propre langue — balbutie ce qu’elle dit ; peu s’en faut que l’extravagante orgie — ne nous ait tous hébétés. Qu’est-il besoin de plus de paroles ? Bonne nuit. — Bon Antoine, votre main.
Je veux veiller sur vous jusqu’à la côte.
— Fort bien, monsieur : donnez-moi votre main.
Ô Antoine, — vous avez la maison de mon père… Mais quoi ? Nous sommes amis. — Allons ! descendons dans le bateau.
Prenez garde de tomber.
— Ménas, je n’irai pas à terre.
Non ! dans ma cabine ! — Hé ! les tambours ! les trompettes ! les flûtes ! Hé ! — Que Neptune nous entende dire un bruyant adieu — à ces grands compagnons ! Sonnez ! Peste soit de vous ! Sonnez donc !
Ho, là-bas ! Voilà mon bonnet !
Holà !… Noble capitaine, — venez !