Merci, vaillant Cassio. — Quelles nouvelles pouvez-vous me donner de monseigneur ?
— Il n’est pas encore arrivé : tout ce que je sais, — c’est qu’il va bien et sera bientôt ici.
— Oh ! j’ai peur pourtant… Comment vous êtes-vous perdus de vue ?
— Les efforts violents de la mer et du ciel — nous ont séparés… Mais écoutez ! une voile !
Une voile ! une voile !
— Ils font leur salut à la citadelle : — c’est encore un navire ami.
Allez aux nouvelles.
— Brave enseigne, vous êtes le bienvenu.
La bienvenue, mistress ! — Que votre patience, bon Iago, ne se blesse pas — de la liberté de mes manières : c’est mon éducation — qui me donne cette familiarité de courtoisie.
— Monsieur, si elle était pour vous aussi généreuse de ses lèvres — qu’elle est pour moi prodigue de sa langue, — vous en auriez bien vite assez.