Le gibier est levé.
— Tu m’as dit, quand nous sommes descendus de cheval, que l’endroit — était à deux pas. Il ne tardait pas à ma mère — de me voir pour la première fois, autant qu’à moi d’arriver… Pisanio, mon cher, — où est Posthumus ?… Quelle est donc la pensée — qui rend tes yeux si hagards ? Pourquoi ce soupir échappé — du fond de ta poitrine ? Ton portrait, fait ainsi, — passerait pour l’image de l’anxiété — inexprimable. Prends — une mine moins farouche, avant que l’égarement — ait gagné ma ferme raison. Qu’y a-t-il ? — Pourquoi me tends-tu ce papier — avec ce regard menaçant ? Si c’est un beau temps qu’il m’annonce, — dis-le par un sourire ; si c’est un temps affreux, tu n’as — qu’à garder cet air-là…
L’écriture de mon mari ! — L’Italie, cette damnée fai-