— Quel est le misérable !… faites-moi voir ses yeux. — afin que, s’il m’arrive d’apercevoir un homme comme lui, — je puisse l’éviter : lequel est-ce des deux ?
— Si vous voulez connaître votre malfaiteur, regardez-moi…
— Es-tu le scélérat dont le souffle a tué — mon enfant innocente.
Oui, c’est moi seul.
— Non, maraud, non pas ; tu te calomnies toi-même : — voici devant moi deux nobles hommes — (le troisième est en fuite) qui ont une main dans ceci ! — Je vous remercie, princes, de la mort de ma fille ; — inscrivez-la parmi vos hauts faits glorieux ; — c’est une action héroïque, songez-y.
— Je ne sais comment implorer votre patience ; — cependant il faut que je parle. Choisissez vous-même votre vengeance ; — infligez-moi la peine que votre imagination — peut imposer à ma faute ; et pourtant si j’ai failli, — ce n’est que par méprise.
Sur mon âme ! et moi aussi. — Néanmoins, pour satisfaire ce bon vieillard, — je veux me soumettre à ce qu’il m’imposera — de plus écrasant.
— Je ne puis pas vous dire : Dites à ma fille de vivre ; — cela serait impossible ; mais, je vous en prie tous