Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1866, tome 3.djvu/433

Cette page a été validée par deux contributeurs.
429
SCÈNE XXII.

RICHMOND.

— Bon soir, bon capitaine Blunt. Venez, messieurs, — allons tenir conseil sur l’affaire de demain, — dans ma tente : l’air est âpre et froid.

Tous se retirent dans la tente de Richmond.
Richard entre dans sa tente avec Norfolk, Ratcliff et Catesby.
RICHARD.

— Quelle heure est-il ?

CATESBY.

Il est temps de souper, milord : — il est neuf heures.

RICHARD.

Je ne souperai pas ce soir. — Donnez-moi de l’encre et du papier. — Eh bien, a-t-on rendu ma visière plus aisée ? — Et toute mon armure est-elle déposée dans ma tente ?

CATESBY.

— Oui, mon suzerain : tout est prêt.

RICHARD.

— Bon Norfolk, rends-toi vite à ton poste, — fais bonne garde, choisis des sentinelles sûres.

NORFOLK.

J’y vais, milord.

RICHARD.

— Lève-toi demain avec l’alouette, gentil Norfolk.

NORFOLK.

— Je vous le garantis, milord.

Il sort.
RICHARD.

Ratcliff !

RATCLLFF.

— Milord ?

RICHARD.

Envoie un poursuivant d’armes — au régiment de Stanley ; fais-lui dire d’amener ses forces — avant le so-