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RICHARD III.

RICHARD.

— Que quelque ami au pied léger coure au duc de Norfolk ! — Toi-même, Ratcliff ! ou Catesby !… Eh bien ! où est-il ?

CATESBY.

— Ici, mon bon seigneur.

RICHARD.

Catesby, vole auprès du duc.

CATESBY.

— Oui, milord, avec toute la vitesse possible.

RICHARD.

— Ratcliff ici ! Cours à Salisbury ! — Quand tu seras arrivé là…

À Catesby.

Imbécile ! misérable étourdi ! — pourquoi restes-tu là, et ne vas-tu pas trouver le duc ?

CATESBY.

— Expliquez-moi d’abord, puissant suzerain, ce que votre altesse désire — que je lui communique.

RICHARD.

— Oh ! c’est juste, bon Catesby… Dis-lui de lever immédiatement — les forces les plus imposantes qu’il puisse réunir, — et de venir me rejoindre sur-le-champ à Salisbury. —

CATESBY.

Je pars.

Il sort.
RATCLIFF.

— Excusez-moi : que dois-je faire à Salisbury ?

RICHARD.

— Quoi ! qu’y voudrais-tu faire avant que j’y sois ?

RATCLIFF.

— Votre altesse m’avait dit d’y courir en avant.