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ACTE IV, SCÈNE I.

Trinculo.

Et ceci.

Stephano.

Oui, et ceci encore.

(On entend un bruit de chasseurs. Divers esprits accourent sous la forme de chiens de chasse, et poursuivent dans tous les sens Stephano, Trinculo et Caliban. Prospero et Ariel animent la meute.)
Prospero.

Oh ! la Montagne ! oh !

Ariel.

Argent, ici la voie, Argent !

Prospero.

Furie, Furie, là ! Tyran, là ! — Écoute, écoute ! (Caliban, Trinculo et Stephano sont pourchassés hors de la scène.) Va, ordonne à mes lutins de moudre leurs jointures par de dures convulsions ; que leurs nerfs se retirent dans des crampes racornies ; qu’ils soient pincés jusqu’à en être couverts de plus de taches qu’il n’y en a sur la peau du léopard ou du chat de montagne.

Ariel.

Écoute comme ils rugissent.

Prospero.

Qu’il leur soit fait une chasse vigoureuse. À l’heure qu’il est, tous mes ennemis sont à ma merci. Dans peu tous mes travaux vont finir ; et toi, tu vas retrouver toute la liberté des airs. Suis-moi encore un instant, et rends-moi obéissance.

(Ils sortent.)


FIN DU QUATRIÈME ACTE.