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LA PURITAINE OU LA VEUVE DE WATLING STREET.

plus généreux : vous ne pouvez guère vous imaginer à quel point. Et quelle belle galerie j’aurais là pour me promener, pour étudier, pour faire des vers !

busard.

Oh ! c’est fort agréable pour un homme de lettres.

george.

Voyez ces cartes, ces peintures, ces plans : comme tout est élégant et choisi !

Entre un gentleman.

Par la messe, le voici.

À part.

Ce doit être un gentleman ; j’aime fort sa barbe.

Haut.

Toute prospérité à votre révérence !

le gentleman.

Vous êtes le très-bien venu, monsieur.

busard.

Un salut familier.

corbin.

Par la messe ! il paraît que le gentleman fait grand cas de lui.

george, à part, au gentleman.

Je vous en supplie, monsieur, protégez-moi, ou je suis perdu.

Haut.

J’ai ici votre mascarade, monsieur ; voyez, monsieur.

À part.

Tout d’abord je conjure votre révérence de me pardonner mon impertinence ; la nécessité me rend plus hardi que je ne voudrais l’être… Je suis un pauvre gentleman, un homme de lettres ; et, pour comble de malheur, je suis tombé dans les mains d’officiers impitoyables ; j’ai été arrêté pour des dettes que, si minimes qu’elles soient, je suis