dre ; tout, excepté cela ! S’il ne s’était agi que de dérober, je l’aurais fait, mais je ne dois pas voler ; car la parole littérale, c’est : Tu ne voleras point. Et vous voulez que je vole !
Non, ma foi, ce serait trop, là, vraiment. Mais consentirais-tu à escamoter la chaîne de ton maître ?
Pour ça, oui.
Eh ! voilà qui suffit, mon immense. Le capitaine se contentera de ça, où il n’obtiendra rien. Laisse-moi lui parler à présent.
Capitaine, je me suis entendu avec votre cousin dans un coin ; c’est, sur ma parole, un brave garçon. Dame, vous n’aurez pas tout ce que vous demandez ; il vous faudra en rabattre un peu : il ne consent pas absolument, comme vous le voudriez, à voler la chaîne, mais, pour vous faire plaisir, il veut bien l’escamoter.
Ah ! pour ça, oui, cousin.
Eh bien, puisqu’il ne veut pas faire davantage, à ce que je vois, il faut bien que je me contente de ça.
Voilà une étrange fourberie !
Voyons, je vais vous édifier, l’ami. Comme nous ne voulons faire ici qu’une charitable plaisanterie, le chevalier ne perdra pas sa chaîne ; elle sera seulement égarée pour un jour ou deux.
Ah ! voilà qui est parfait, n’est-ce pas, parent ?