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LE PRODIGUE DE LONDRES.

girouette.

— C’est un malheur. Mais quel remède ?

lancelot.

— Quel remède ? Je crois en avoir trouvé un. — Le jeune Flowerdale est, pour sûr, en prison.

girouette.

Pour sûr ? rien n’est sûr.

lancelot.

Peut-être aussi son oncle l’a-t-il relâché.

girouette.

C’est bien possible ; il l’a sans doute relâché.

lancelot.

S’il est encore en prison, j’obtiendrai un mandat — pour reprendre ma fille jusqu’à ce qu’il soit jugé ; — car je lui intenterai un procès en escroquerie.

girouette.

— Vous le pouvez, et vous pouvez le perdre ainsi.

lancelot.

— Mais ce n’est pas sûr ; je puis être déçu, — et la sentence peut lui être favorable.

girouette.

C’est encore possible ; prenez-y donc garde.

lancelot.

— Qu’il soit en prison ou en liberté, n’importe. — Je veux en tout cas lui intenter un procès ; — et c’est vous, maître Girouette, qui déposerez la plainte.

Ils sortent.