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SCÈNE X.

SCÈNE X.
[Une place près d’une église.]
Entre Olivier.
olivier.

— Voici assurément le lieu où ce faquin — m’a donné rendez-vous. S’il vient, soit ! s’il ne vient pas, soit ! — Si ze m’apercevais qu’il a voulu se zouer de moi, — ze l’attraperais, ze l’empoignerais, ze le tarabusterais, — et ze le houspillerais de la belle manière.

Entre sir Arthur.

— Qui va là ? sir Arthur ! ranzons-nous.

Il se met à l’écart.
arthur.

— Je cours, à travers champs, après l’homme du Devonshire, — dans la crainte qu’il ne lui arrive malheur. — Je me suis douté hier soir — que Flowerdale et lui auraient une rencontre ce matin. — Certes, Olivier ne craint pas Flowerdale, — mais j’ai voulu m’assurer de la loyauté des deux rivaux, — et juger par mes yeux de leur valeur. Voilà pourquoi je suis venu.

À Olivier qui s’avance.

Bonjour, maître Olivier.

olivier.

Bonzour.

arthur.

Eh quoi ! maître Olivier, seriez-vous fâché ?

olivier.

Quand ze le serais, vous en offenseriez-vous ?