Oui, mais écoutez-moi, sir Lancelot !
Non, n’insistez pas sur un faux point d’honneur ; c’est le mobile le plus vicieux, le plus vain, le plus frivole. Votre affaire est d’épouser ma fille ; donnez-moi donc immédiatement votre parole de l’épouser ; je vais préparer la donzelle. Décidez-vous, ou maintenant, ou jamais.
Vous me mettez donc au pied du mur ?
Oui, par le ciel ! prenez-moi vite au mot, ou vous ne m’y prendrez plus ; et, au lieu de nous unir, comme je le rêvais, nous nous séparerons… Sur ce, adieu pour toujours.
Arrêtez. Advienne que pourra, mon amour domine tout. J’irai.
Je vous attends. À tantôt donc.
Maintenant, monsieur, qu’allons-nous faire pour les habits de noces ?
Par la messe, c’est juste. Assiste-moi encore, Christophe, — et, le mariage conclu, nous t’indemniserons.
— C’est bien, il suffit. Préparez-vous pour votre fiancée. — Quoi qu’il advienne, les habits ne vous manqueront pas.
— Et, dès qu’une fois j’aurai la dot, tu verras ! — Nous passerons bien des heures en joie. — Quant à cette fille,