Bonjour, maître Flowerdale.
Bonjour, bon sir Lancelot, bonjour, maître Girouette. Sur ma parole, messieurs, j’étais en train de lire Nick Machiavel ; je le trouve bon à connaître, et non à suivre. Un empoisonneur d’humanité ! J’ai fait de lui quelques extraits textuels. Et comment va sir Lancelot ? Hein ! comment va ? Monde fou, où les hommes ne sauraient vivre tranquilles !
Maître Flowerdale, j’ai appris qu’il y a quelques dissentiments entre l’homme du Devonshire et vous.
Eux, monsieur ! ils sont aussi bons amis que possible.
Cette dénégation est une sorte d’échappatoire ; il y a dans votre silence une générosité qui n’est que trop rare. Mais, monsieur, j’ai entendu dire cela, à mon grand regret.
Il n’y a rien de pareil, sir Lancelot, sur ma parole d’honnête homme.
Eh bien, je vous crois, si vous me donnez votre parole qu’il n’y a rien de pareil.
Non, je n’en donne point ma parole ; vous ne m’imposerez point une si stricte condition. S’il y a entre nous quelque chose, c’est qu’il y a quelque chose ; s’il n’y a rien, c’est qu’il n’y a rien. Qu’il y ait quelque chose ou qu’il n’y ait rien, peu importe.
Je conclus de ceci qu’il y a quelque chose entre vous, et j’en suis désolé !