Page:Shakespeare, apocryphes - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1867, tome 3.djvu/247

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
248
LE PRODIGUE DE LONDRES.

les noces. Nous en aurons deux à la fois, et ça diminuera les dépenses, maître Girouette.

artichaud.

C’est bien, monsieur.

Tous sortent.

SCÈNE VIII.
[Chez sir Lancelot. Un jardin.]
Entrent Civette, Francis et Délia.
civette.

En vérité, voilà du bonheur, et j’en rends grâces à Dieu. Sur ma parole, tous les souhaits de mon cœur sont exaucés. Délia, je puis maintenant vous appeler ma sœur, car votre père m’a franchement et pleinement donné sa fille Francis.

francis.

Oui, ma foi, Tom, et tu as toutes mes sympathies. Dieu sait combien je soupirais après un mari, mais j’en voulais absolument un qui s’appelât Tom.

délia.

Eh bien, ma sœur, vous voilà satisfaite.

civette.

Vous dites vrai, sœur Délia.

À Francis.

Je t’en prie, appelle-moi toujours Tom, et moi, je t’appellerai ma chère petite Francis… Ça ira bien, n’est-ce pas, Sœur Délia ?

délia.

Ça vous ira parfaitement à tous deux.

francis.

Mais, Tom, quand je serai mariée, est-ce que j’irai vêtue comme à présent ?