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LE PRODIGUE DE LONDRES.

a volées, qu’une erreur de compte vous les a enlevées ; imaginez n’importe quoi pour vous faciliter la chose, mon bon oncle.

l’oncle flowerdale.

Pas un penny.

LE PÈRE FLOWERDALE, à l’oncle.

Allons, prêtez-les-lui, monsieur. J’ai moi-même dans la cité un immeuble qui vaut vingt livres ; je suis prêt à l’engager pour lui ; il affirme qu’il y va pour lui d’un mariage.

mathieu.

Oui, morbleu ! voilà un garçon raisonnable, celui-là. Allons, mon bon oncle !

l’oncle flowerdale.

Voulez-vous répondre pour lui, Christophe ?

le père flowerdale.

Oui, monsieur, volontiers.

l’oncle flowerdale.

Eh bien, neveu, venez me voir dans une heure. L’argent sera prêt.

mathieu.

Sans faute ?

l’oncle flowerdale.

Sans faute ; venez vous-même ou envoyez.

mathieu.

Ah ! je viendrai moi-même.

le père flowerdale, à Mathieu.

Sur ma parole, je voudrais être le serviteur de Votre Révérence.

mathieu.

Quoi ! tu voudrais entrer à mon service !

le père flowerdale.

Très-volontiers, monsieur.

mathieu.

Eh bien, je vais te dire ce que tu as à faire. Tu assures