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SCÈNE VII.

hodge.

Oh ! soyez tranquille. Je me charge à moi seul d’affecter toutes les autorités. Mais, écoutez, milord, ne sentez-vous sur vous rien qui vous morde ?

bedford.

Non, ma foi, Hodge.

hodge.

Oh ! elles savent qu’elles n’ont plus leur vieille pâture. Étrange chose que cette vermine qui n’ose pas s’en prendre à la noblesse !

cromwell.

Va prendre ta place, Hodge. Je vais les introduire.

Hodge va s’asseoir au fond du théâtre, dans le cabinet du comte, dont il tire les rideaux sur lui. Cromwell ouvre la porte de la première chambre et fait signe aux magistrats.
CROMWELL, aux magistrats.

C’est fini. Entrez, s’il vous plaît.

Entre le Gouverneur de Bologne, accompagné de magistrats et suivi de gardes armés de hallebardes.
le gouverneur.

— Eh bien, avez-vous eu raison de lui ? veut-il se rendre ?

cromwell.

— J’ai réussi au gré de vos désirs, et le comte se rend — sans résistance à votre discrétion.

le gouverneur.

— Qu’on donne à cet homme la récompense promise, — et qu’on le laisse aller où il lui plaira.

cromwell.

— Mes affaires, seigneur, m’appellent à Mantoue. — Vous plairait-il de me donner un sauf-conduit pour aller jusque-là ?