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ARDEN DE FEVERSHAM.

ALICE, vivement.

Mon mari !

francklin.

— Qu’avez-vous donc, femme, à crier si brusquement ?

alice.

— Ah ! voisin ! c’est qu’une brusque douleur m’a frappée au cœur ! — L’absence de mon mari tourmente ma pensée. — Je suis sûre qu’un malheur est arrivé ; il n’est pas bien, — autrement j’aurais déjà eu de ses nouvelles.

MOSBY, à part.

— Elle nous perdra par sa sottise.

greene.

— Ne craignez rien, mistress Arden, il est parfaitement bien.

alice.

— Ne me dites pas cela, je suis sûre qu’il n’est pas bien ; — il n’a pas l’habitude de rester dehors aussi tard. — Bon monsieur Francklin, allez à sa recherche ; — et, si vous le trouvez, envoyez-le-moi, — en lui disant quelle inquiétude il m’a causée.

francklin.

— Je n’aime pas cela. Dieu veuille que tout soit bien ! — Je vais aller à sa recherche, et le trouver, si je puis.

Sortent Francklin, Mosby et Greene.
ALICE, bas, à Michel.

— Michel, comment ferai-je pour nous débarrasser des autres ?

MICHEL, bas, à Alice.

— Laissez-moi faire, je m’en charge.

Haut.

— Il est bien tard, maître Bradshaw. — Il y a bien des mauvais coquins par les routes, — et vous avez à traverser plus d’un étroit sentier.