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ARDEN DE FEVERSHAM.

Entrent Clarke et Suzanne.
alice.

— Eh bien, Clarke, vous ai-je trompé ? — N’ai-je pas plaidé vigoureusement pour vous.

clarke.

— En effet.

mosby.

Et alors, y aura-t-il un mariage ?

clarke.

— Un mariage ? Qui, ma foi, monsieur. La journée est à moi. — Le peintre peint la réalité sur le vif ; — son pinceau ne met pas d’ombre sur son amour : — Suzanne est à moi.

alice.

— Vous la faites rougir.

mosby.

— Eh bien, sœur, est-il arrêté que Clarke sera l’homme ?

suzanne.

— Cela dépend de votre décision. Quelques paroles ont été échangées, — et peut-être irons-nous jusqu’au mariage, — si vous voulez qu’il en soit ainsi.

mosby.

— Ah ! maître Clarke, cela dépend de ma décision. — Vous voyez, ma sœur est encore à ma disposition. — Or, si vous m’accordez une chose que je vais vous demander, — je consens à ce que ma sœur soit à vous.

clarke.

— De quoi s’agit-il, maître Mosby ?

mosby.

— Une fois, je me souviens, dans un entretien secret, — vous m’avez dit pouvoir composer par votre art — un