incomparable, — en sorte que jamais les basses passions n’y pénètrent ! — Combats, et sois vaillant, et triomphe où tu parais !… — Maintenant à votre tour, milords, faites lui honneur.
— Édouard Plantagenet, prince de Galles, — comme je pose sur ta tête ce heaume — qui doit protéger le sanctuaire de ton cerveau, — puissent, par la main de Bellone, tes tempes — être toujours ornées du laurier Victoire ! — Combats, et sois vaillant et triomphe où tu parais !
— Édouard Plantagenet, prince de Galles, — reçois cette lance dans ta main virile ; — emploie-la comme une plume de bronze — pour tracer de sanglants plans de bataille en France — et pour inscrire tes hauts faits dans le livre de l’honneur ! — Combats, et sois vaillant, et triomphe où tu parais !
— Édouard Plantagenet, prince de Galles, — tiens, prends cet écu, porte-le à ton bras ; — et puisse son seul aspect, comme celui du bouclier de Persée, — confondre tes ennemis ébahis et les transformer — en autant d’images impassibles de la mort décharnée. — Combats, et sois vaillant, et triomphe où tu parais !
— Maintenant il ne te manque plus que la chevalerie ; nous ajournons cette investiture — jusqu’à ce que tu aies gagné tes éperons sur le champ de bataille.
— Mon gracieux père et vous, vaillants seigneurs, — l’honneur que vous m’avez fait anime — et stimule mon énergie à peine éclose — par les plus encourageants auspices. — Tel fut l’effet des paroles du vieux Jacob, — quand il donna sa bénédiction à ses fils. — Si jamais je